1. |
Le Createur
02:50
|
|||
J'ai parcouru l'enfer sur le dos de Cerbère
pour t'avoir dans les bras,
Subi l'épreuve des flammes
et j'ai vendu mon âme
pour entendre ta voix.
Et je te vois enfin, ton parfum m'ensorcelle...
Oui ! c'est bien toi, sans doute !
Des frissons me parcourent,
quand sur la balancelle,
tu frôles le soleil.
Depuis des heures, tapie, que je t'admire
petite,
Ton innocence me touche.
Rester calme, se contrôler
Laisse moi t'approcher,
ange aux ailes brisées,
Je prendrai soin de toi.
Sous mes doigts la finesse
de ta peau se décline
en infinies caresses.
Et je te croquerais,
si chaque seconde pour moi,
N'était le nirvana !
Rester calme, se contrôler
|
||||
2. |
Bastos
02:47
|
|||
Mexico !
Mexico la géante, Mexico la puante...sa ville.
Il les a parcouru les rues.
Poussière étouffante, misère ambiante...
Dans son taco pourri, à tourner sans fin,
attendre le week-end pour être quelqu'un !
Déjà petit, il rêvait de luttes.
Des corps mouillés, décor grillagé...
Il serait le meilleur des catcheurs du quartier !
Lui, c'est Bastos, le Roi du ring !
Mastos musclé, le batard masqué !
Bastos, le Roi du ring.
Il hurle sa rage, le corps en nage,
Et la foule démente s'enflamme et l'acclame.
Un coup de coude, une clef de bras,
Il roule, se débat, sorte d'ébats où les coups-bas fusent
et la foule s'amuse !
Ici, saluons :
Le sang, la sueur, la rage et l'honneur !
|
||||
3. |
La Famille Kalachnikov
03:13
|
|||
À la grande beuverie annuelle
De la famille Kalachnikov,
On mâche du caviar de cervelle.
Et c’est l’gosier plein à craquer
Qu’les criminels se font du pied.
Lèche mes godasses et crache la caillasse !
Le patriarche Kalachnikov,
Célébrité des insurgés,
Est un expert en la matière
De massacres et de guerres.
Sans opinions et sans patrie,
Il parcourt la Terre entière
Pour semer la misère !
Boum boum !
Couchez-vous !
V’là la Famille Kalachnikov !
Boum boum !
Couchez-vous !
Faut pas trainer, Faut pas trainer, …
v'là la famille Kalachnikov !
Dans la famille Kalachnikov,
Les gamins ont des jambes de bois
Àtrop sauter dans le jardin
Sur les jouets de papa !
La mère Kalach est très coquette,
Troquant diamants contre roquettes ,
Dans la famille, on aime c’qui brille.
Ce qu’aiment les frères Kalachnikov
Hormis l’pouvoir et le pognon,
C’est jouer aux p’tits soldats de plombs.
Dans ce jeu tous les coups sont bons !
Et la mort a raison !
|
||||
4. |
Tu peux crever
02:33
|
|||
Tu peux râler, tu peux crier, tu peux chialer, tu peux crever !
tu peux crever, t'es pas rentable !
Tu peux crever la gueule ouverte, t'es pas rentable !
Tu peux crier, tu peux chialer,
tu peux crever la gueule ouverte !
T'es pas rentable ! T'es pas rentable !
Tu peux crever la gueule ouverte, t'es pas rentable !
Toi, tu protestes, moi ça m'excite,
J'te fais mariner dans ton stress !
Moi, ça m'excite. Oh ! Ca m'excite !
De t'voir crever la gueule ouverte.
Tes cris, tes slogans, tes banderoles...
Divertissant ! Moi, j'trouve ça drôle !
Qu'est-ce que tu crois pouvoir changer ?
T'as pas l'pouvoir, ils ont tout pris !
Tu m'parles d'humain... j'te parle demain,
D'ta vie de merde, qu'tu vas tout perdre.
Qu'est-ce que j'y peux ? t'es pas rentable !
Tu peux crever la gueule ouverte.
Tu as tes larmes, ils ont leurs armes,
et ta détresse, et leurs richesses.
Quand toi t'as faim, ils ont l'G20
T'as pas l'pouvoir, ils ont tout pris !
|
||||
5. |
Lupanar
04:25
|
|||
Au pied de la nuit, rue de Provence,
les sens aux aguets des passants
sont happés sec dans leur ennui.
Au 122 exactement, passent encore par les volets
les lumières chaudes du passé.
On rit ! on crie ! on danse ! on jouit!
Ici, l'Amour a bien un prix !
Les femmes sont belles et elles excellent
dans l'art de donner des ailes.
Les hommes en rut, tout excités,
aux femmes à flûte font la discute,
et bientôt c'est l'intimité qui les attire.
Approchez ! Approchez !
Pénétrez l'antre du plaisir.
Ce lupanar, le One Two Two
Vous offre l'amour dans un igloo.
Approchez ! Approchez !
Pénétrez l'antre de l'amour.
Nous les fantômes du désir,
les spectres accros au Grand Plaisir
Ne quitterons nos clacks antiques et regrettés.
Au 122 rue de Provence,
quand la nuit tombe se balance
une lanterne du passé.
Par delà les rideaux épais
filtre un filet d'une drôle d'ambiance
alliant ardeur, vice et beauté.
Les ébats des corps évadés,
les éclats de rires et de verres,
les soupirs des cadors
croquant la vie jusqu'à la mort!
Les mots qu'on sussure à l'envers
les mots cochons, les mots plus haut
que les murmures tapissant l'air.
|
||||
6. |
Good Night And Good Fuck
02:40
|
|||
On s'est glissé, grimé comme des fous
Pour griser la nuit noire.
Laissez le gris, l’austère derrière vous,
Lâchez les rênes et lâchez vous !
Good night and good fuck !
Retire ton pull, je veux te voir loup...
Ta politesse m’écœure.
La bienséance, écorche ma fougue !
Donne nous ton jus, donne nous ton cœur !
Good night and good fuck !
Oh oui ! Tes sens vibrent la transe,
Laisse parler tes ardeurs !
Des règles, ce soir, la seule est l’outrance :
Donne nous ton jus, donne nous ton cœur !
|
DaCrooks France
Sorti tout droit d'un quartier sombre et malfamé, DaCrooks nous projette dans son rock explosif et urbain ! Mafieux repentis, sales gueules, escrocs... c'est leurs histoires qu'ils nous racontent...
Streaming and Download help
If you like DaCrooks, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp